Moscou, la belle rouge
@Moscow, Russia 🇷🇺
jour 6
Premier arrêt: Moscou. Mes premiers contacts avec la ville sont saisissants. Dès le premier soir, je visite la place rouge et le Kremlin, dans une pénombre éclairée à grand renfort de leds surpuissants et de spots multiples. L’ambiance est étrange, mêlée d’histoire, d’un esprit solennel, et d’une opulence lumineuse et touristique typique des capitales. On voit bien que dans cette ville, la classe, la mode, la fourrure et les belles voitures ont une grande importance. Les personnes qui ont de l’argent ici l’étalent sans détours.
La chambre de mon hôte (matreshka hotel)l ne vend pas spécialement du rêve, mais vu son prix et sa localisation, e n’ai pas trop à me plaindre. Pas de fenêtre, un air humide et lourd, et un comfort spartiate. Le premier jour, je décide de poser mon matelas et mon sac de couchage sur le sol, pour éviter les puces de lit. Après vérification en détails le lendemain, j’abandonnerai cette technique, l’hygiène des lieux semble être très bonne. On change mes draps tous les jours. Le service est un peu bourru, mais reste très efficace. Je découvrirai bientôt que c’est une des marques de fabrique de la Russie: simplicité et efficacité. Ici on ne fait pas de fioritures, et on aime tout ce qui est robuste.
Les boites de nuit du rez-de-chaussée font vibrer les murs jusqu’à quatre heure du matin, mais aucun problème pour moi, je m’endors sans problème lorsque je suis fatigué, aidé par une paire de boules quies (un indispensable!).
Je passe ma première journée à boutiquer. Je règle les petits détails que je n’ai pas eu le temps de finaliser en suisse et qui demandent internet (téléchargement de livre électroniques, centralisation d’adresses de proches, impression de carte de sécurité). Ensuite, je pars à l’assaut du guichet de train de Moscou, et ressors victorieux, un billet de transsibérien à la main, qui pars le surlendemain à 13h. Le temps de faire les magasins pour trouver un carnet de voyage, de me perdre dans le centre commercial démesuré et la journée est déjà terminée. Le début d’un voyage à long terme semble souvent passé à régler sur place les oublis de la préparation 😇
Journée touriste en vue! Chaussé de mes fidèles chaussures de marche, j’arpente une Moscou qui me surprends à chaque coin de rue. L’architecture est plus subtile que je l’aurais cru, les monuments à couper le souffle et les parcs gigantesques. Je croise même une sortie de motard qui bloque la rue pendant de longues minutes. Il devaient être des milliers, à bourdonner comme un essaim. Je crois que ma moto me manque déjà. Note à moi-même: remédier à ce point dès que l’occasion se présentera.
En fin d’après-midi, j’ai les cuisses qui chauffent, et alors qu’un petit écureuil fait le malin dans le parc et me grimpe sur la jambe, je reçois une première goutte. Le temps se couvre. Depuis cet après-midi, j’ai du sortir mon matériel chaud, mettre mon bonnet et ma doudoune. Le froid russe n’en est même pas à ses débuts et pourtant il est déjà mordant. Je n’ose pas imaginer ce que ça doit être en décembre!
Je respecte les éléments, et décide d’arpenter le métro de la ville pendant le début de soirée, et de découvrir de nouvelles stations. L’architecture est à couper le souffle, et l’organisation du métro une vraie merveille. Je n’en reviens pas, et me ballade dans le vacarme des rames de métro, observant passants et halls illuminés.
La journée se termine bien. Je fais un stock de réserves pour le transsibérien, et me régale dans un petit restaurant typique de la région. Il ne me reste plus que mon sac à faire, et demain c’est le départ, pour 84h de train, direction Irkoutsk!
Côté nourriture, pas facile de trouver des restaurants traditionnels Russe. La capitale est très moderne, et remplie de restaurants de luxe et de chaines de fast food internationales. Mais en fouillant un peu et en y mettant du sien, on trouve vraiment de quoi se faire plaisir!
